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Pour résumer
Perte de motivation, impression de tourner en rond, routine qui s’installe… La stagnation fait partie du parcours de tout pratiquant de yoga. Loin d’être un signe d’échec, elle peut être l’occasion de redonner du sens à votre pratique. Cet article vous aide à comprendre cette phase, à en identifier les signes, et à retrouver une dynamique positive grâce à quelques ajustements simples.
Vous pratiquez le yoga depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Vous connaissez les postures de base, vous tenez plutôt bien en équilibre, vous respirez même avec plus de conscience… mais quelque chose a changé. Vous avez l’impression de ne plus progresser. Votre motivation a baissé. Vous allez en cours, mais sans l’élan du début.
Ce sentiment de stagnation est fréquent, naturel, et souvent peu abordé. Pourtant, il est le signe d’une transition importante dans votre pratique : celle qui vous mène du faire vers l’être, de la performance vers la profondeur.
La stagnation n’est pas un échec, c’est un appel à réajuster
En yoga comme ailleurs, il est courant de chercher à “avancer” : devenir plus souple, tenir plus longtemps, faire des postures plus complexes. Mais cette logique linéaire ne colle pas à la réalité du corps, ni à l’esprit du yoga.
Quand la pratique devient mécanique ou qu’elle ne nous nourrit plus, il est peut-être temps d’arrêter de vouloir "faire plus", et de commencer à écouter autrement.
Quelques signes que vous entrez dans cette phase :
Vous répétez les mêmes séances sans réelle présence.
Vous ne ressentez plus d’évolution, ni dans le corps ni dans l’état intérieur.
Vous vous comparez à vos débuts… ou aux autres.
Vous pratiquez “parce qu’il faut”, pas parce que vous en avez envie.
C’est souvent là que le yoga commence vraiment 😉.
Pourquoi cette phase est essentielle (et saine)
Cette impression de tourner en rond peut, paradoxalement, être le signe que votre pratique vous a mené à un seuil important. Vous avez consolidé les bases. Vous connaissez votre corps. Vous avez exploré les postures les plus courantes. Et maintenant ?
Maintenant, vous pouvez :
Approfondir la qualité de présence dans chaque posture, au lieu d’en apprendre toujours plus.
Intégrer le souffle comme fil conducteur, pas comme un ajout secondaire.
Observer vos schémas de pensée sur le tapis… et en dehors.
Amener les grands principes du yoga au-delà de la salle de pratique
Ralentir pour sentir davantage.
La stagnation n’est pas une fin, c’est une invitation à changer de perspective.
5 pistes pour relancer l’élan et retrouver du plaisir
Changer de rythme ou de style
Si vous pratiquez toujours le même type de yoga, explorez d’autres approches. Passer d’un Vinyasa rapide à un Yin profond peut transformer votre expérience.Changer d’enseignant
Parfois, une nouvelle voix suffit à raviver la curiosité. Même quelques séances avec un autre professeur peuvent ouvrir de nouvelles portes.Clarifier votre intention
Pourquoi pratiquez-vous aujourd’hui ? Pour vous recentrer ? Pour vous défouler ? Pour vous reconnecter à vous-même ? L’intention peut évoluer, et la pratique aussi.Prendre un vrai temps de pause… ou de silence
Si le yoga devient une contrainte, il est peut-être temps de souffler. Laisser passer quelques jours sans pratique peut vous permettre de retrouver le goût du tapis avec plus de clarté.Explorer d’autres dimensions du yoga
Et si vous intégriez un peu plus de pranayama ? De méditation ? De philosophie ? La pratique ne se limite pas aux asanas. Vous pouvez l’enrichir sans la forcer.
L’importance d’un cadre souple et inspirant
Avoir un espace dans lequel vous pouvez tester différents formats, suivre vos envies du moment et sortir du cadre trop rigide est souvent un levier puissant. La diversité des approches permet de maintenir la pratique vivante.
Sur Yogmee, vous avez accès à une grande variété de cours, à différents rythmes, avec des intentions multiples. Vous pouvez explorer en toute liberté, sans pression, et revenir à l’essentiel : une pratique qui vous ressemble.
En conclusion
Stagner en yoga, c’est normal. Ce n’est pas un bug, c’est une étape. Ce qui compte, ce n’est pas d’en sortir vite, mais d’y répondre avec douceur, curiosité et honnêteté. Le yoga est un chemin, pas une course. Parfois, ralentir ou bifurquer est la meilleure manière d’avancer.
Alors si vous ressentez que votre pratique s’essouffle, prenez un instant. Respirez. Et demandez-vous, simplement : qu’est-ce qui me ferait du bien aujourd’hui ?
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